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Comment j’ai déjoué les pronostics médicaux sur l’endométriose maladie incurable !

Temps de lecture : 7 minutes

En 2016, je suis diagnostiquée « fortuitement » d’une endométriose profonde (dite stade IV) avec des lésions sur l’appareil digestif, tous mes organes du petit bassin sont collés et les médecins me disent que je n’aurai jamais d’enfant. Le diagnostic d’une maladie chronique incurable est posé… En septembre 2020, une radiologue m’annonce que mon endométriose a régressé et je suis la maman comblée de deux petits garçons. Je n’ai pas subi de chirurgie et je ne prends pas la pilule. Comment est-ce possible d’être passée d’une situation à l’autre en seulement quatre ans ? Retour sur mon parcours incroyable !

Le diagnostic d’une maladie incurable

Un diagnostic réalisé de manière fortuite mais auquel je m’attendais depuis longtemps

En juillet 2016, je suis opérée en urgence d’une grossesse extra-utérine (grossesse que j’attendais depuis deux ans et demi). Mon réveil est doublement douloureux car j’ai perdu mon bébé ET les médecins m’annoncent le diagnostic de mon endométriose.

Cette maladie je la soupçonnais depuis plusieurs années et plus le temps passait plus les symptômes se renforçaient.

J’ai toujours eu des règles douloureuses et la pilule me soulageait plutôt bien mais à l’arrêt pour le projet bébé, les douleurs sont revenues plus fortes et les saignements plus abondants. Mon plus gros souci était lié aux douleurs les trois premiers jours des règles lors de la défécation durant laquelle j’avais tout bonnement l’impression d’être déchirée de l’intérieur.

J’aurais finalement obtenu le diagnostic de la maladie plus de 19 ans après mes premières règles…

Une maladie à laquelle la médecine allopathique n’a pas trouvé de solution

Et le diagnostic annoncé par les médecins ressemble à : « Nous avons découvert une endométriose profonde, avec des lésions sur le tube digestif, tous vos organes sont collés. On ne peut pas faire grand-chose. L’endométriose est une maladie chronique inflammatoire incurable : vous avez deux solutions soit vous prenez une pilule progestative en continu pour soulager les douleurs soit vous subissez une chirurgie avec les risques qu’elle comporte. »

A ce moment-là, je lui souris bien gentiment mais dans ma tête, c’est autre chose qui se passe – je lui dis intérieurement : « Merci Docteur pour cet accompagnement si délicat et à l’écoute de ce dont j’ai besoin : vous m’avez opérée pour une grossesse extra-utérine donc mon souhait en ce moment c’est d’avoir un bébé ! La pilule ce n’est pas du tout dans les possibilités. Et je ne veux pas prendre le risque d’une stomie et d’autres complications ».

Et donc je me retrouve seule dans une impasse. Comment je vais faire pour me laisser la chance de retomber enceinte naturellement sans souffrir le martyr tous les mois au moment de mes règles ? Je ne connais personne autour de moi qui à cette maladie, aucun médecin de confiance qui peut m’accompagner, …

Ce n’est que plusieurs mois plus tard, que je m’apercevrais au fil de mon parcours – en ayant le courage de parler de la maladie autour de moi – que beaucoup de femmes subissent ces douleurs et les autres symptômes en silence et que quand on s’ouvre à d’autres endowarriors, les langues se délient, les cœurs s’ouvrent et les corps parlent. Une super communauté de femmes qui partagent leur combat quotidien contre ce cancer dont on ne meurt pas !

Plusieurs mois de recherche et d’expérimentations pour trouver mes propres solutions et mon propre équilibre

Me voilà seule, angoissée, désespérée… et dans ce type de situation, je m’active. Je ne sais pas rester les bras croisés quand je suis dans une situation compliquée. Je cherche toujours une solution.

Ma première étape : comprendre ce qu’est VRAIMENT l’endométriose

Je pars donc en quête de réponses pour dans un premier temps comprendre quelle est cette maladie. Je fouille dans les publications médicales et para-médicales en français mais aussi à l’étranger pour comprendre comment l’endométriose fonctionne, quels sont ses mécanismes, ce qu’elle implique pour mon corps, comment ma tête joue un rôle fondamental dans les symptômes et dans son développement, etc.

Ce premier niveau de recherche me prend beaucoup BEAUCOUP de temps mais cela me permet d’en apprendre beaucoup plus que ce que les médecins qui me suivent veulent bien me raconter et de découvrir tous les liens entre les symptômes gynécologiques et d’autres petits désagréments que je ressens dans mon corps notamment en termes digestifs ou de maux de tête.

Une fois que j’ai eu compris ce qu’était VRAIMENT l’endométriose, est ensuite venu le temps de m’intéresser aux solutions naturelles que je pouvais mettre en place dans différents domaines : le pouvoir de l’alimentation, l’acupuncture, la naturopathie, l’ostéopathie, l’ayurvéda, l’hypnose, la psychothérapie, etc.

Ma deuxième étape : Prendre soin de mon corps

Et je commence par l’alimentation anti-inflammatoire qui est une révélation : en trois mois mes douleurs ont diminué de 80% ! Je mets également en place d’autres actions sur l’alimentation parce que je découvre que l’alimentation anti-inflammatoire n’est qu’un pan de l’alimentation adaptée à l’endométriose.

Et au vu de l’efficacité de ce que je mets en place sur l’alimentation, je me dis que je peux tenter d’autres approches. Du coup, je continue de creuser les pistes pour faire du bien à mon corps.

Je consulte régulièrement kinésithérapeute et ostéopathe pour apporter de l’espace, assouplir et donner du mouvement à tous mes organes qui sont collés les uns aux autres. Cela diminue également les tensions présentes dans mon bassin et agit de façon efficace sur la douleur !

Et quelques mois plus tard, je suis enceinte de mon premier enfant. Après l’accouchement, le gynécologue qui me suit insiste pour que je prenne la pilule pour éviter une crise « parce que l’endométriose est une maladie chronique et que ce n’est pas parce que vous avez été tranquille que ca sera comme ça pour toujours ». J’accepte à contre cœur parce qu’il m’a fait peur. Mais deux mois plus tard, après deux mois de spottings ininterrompus j’arrête de mon propre chef et au rendez-vous suivant je lui dis que ce n’est plus possible et que j’ai trouvé ma propre voie pour soulager les douleurs. Il n’insiste pas mais moi j’enfonce le clou : je lui parle du rôle fondamental de l’alimentation et lui dis qu’il serait intéressant qu’il en parle à ses patientes qui sont pour la plupart des femmes atteintes d’endométriose. Il me dit que ce n’est pas prouvé que c’est efficace et que ça ne marche pas chez tout le monde.

Ma troisième étape : Aller à la rencontre de mes émotions et de ce qu’elles veulent me dire

Je n’ai quasiment plus de douleurs mais je m’aperçois en étant vraiment à l’écoute de mon corps et ce que je vis et ressens au quotidien que les émotions ont un impact très important sur mon état de forme et sur ce que je vis dans mon corps. Le stress, la colère, la peur et la tristesse me provoquent des maux notamment digestifs et des inconforts menstruels.

Je fais alors le lien entre gynécologie et émotions. Et là je décide de creuser cette nouvelle piste. Je me forme auprès d’une accompagnante formidable sur la gynécologie émotionnelle qui m’apprend énormément de choses sur le féminin, le cycle, les énergies, etc. Dans le même temps, je lis énormément de livre sur le féminin, les différentes étapes de la vie d’une femme, l’influence des cycles sur notre énergie et notre humeur au quotidien. Tout cela m’aide à prendre mieux soin de moi, à me comprendre et à approfondir mes besoins qui ne sont pas satisfaits.

A ce moment-là, mon mantra est « Prends soin de ton cœur, c’est de là que jaillit la joie ».

Un an et demi après la naissance de mon premier fils, je suis de nouveau enceinte.

Ma quatrième étape : M’intéresser à mon fonctionnement mental et spirituel, à mes croyances, à mes représentations

Et lors d’un rendez-vous avec mon ostéopathe qui est aussi un peu énergéticien, il me parle du sens des maladies et de ce que cette approche peut m’apporter. A ce moment-là s’ouvre un nouvel horizon pour moi : celui de plonger plus profondément en moi, dans mon parcours depuis l’enfance. D’aller regarder de près les représentations que j’ai de la féminité, de la maternité. Parce que je comprends que si l’endométriose est une maladie qui touche le bassin, les organes reproducteurs féminins, ce n’est pas pour rien.

J’entame un travail avec une psychologue qui est également hypnothérapeute. Ensemble, nous allons beaucoup travailler sur mon enfant intérieur, les liens avec ma maman, etc. Je rencontre également d’autres thérapeutes plus centrés sur l’énergie, etc.

A ce moment-là, je comprends que la maladie est une alliée et non une ennemie. La « mal-a-dit » est un messager qui nous demande de s’arrêter et d’écouter ce que notre corps, notre cœur, notre esprit et notre âme ont à nous dire.

La maladie m’a demandé de plonger dans les profondeurs de mes blessures refoulées et inconscientes. Je décide alors d’en faire une opportunité d’évolution et non uniquement un obstacle et je réponds à son invitation d’entrer dans un  processus de transformation profonde.

A ce moment-là, mon mantra est : « On ne peut guérir la partie sans soigner le tout. On ne doit pas soigner le corps séparé de l’âme, et pour que l’esprit et le corps retrouvent la santé, il faut commencer par soigner l’âme. Car c’est une erreur fondamentale des médecins d’aujourd’hui : séparer l’âme et le corps. » Platon

4 ans plus tard, la confirmation que mon chemin est valide et source de bien-être

En septembre 2020, je passe mon IRM de contrôle annuel dans un centre spécialisé sur l’imagerie de la femme à Paris avec une des plus grosses pointures sur le sujet de l’imagerie pour l’endométriose en France.

Je suis assez inquiète de ce qu’elle pourrait m’annoncer parce que même si je suis sûre de mes choix (pas de pilule, des démarches naturelles) et que mon quotidien sans symptôme me confirme que tout va bien, je ne sais pas trop ce qu’elle va m’annoncer.

Lors de l’explication des résultats, la radiologue qui me suit m’a dit : « votre lésion sur le rectum a réduit et votre endométriome sur l’ovaire a disparu ». En résumé, votre endométriose a régressé. Et moi dans ma tête : « tu es sur la voie de la guérison ».  Mes choix d’une approche naturelle, mon opiniâtreté quotidienne a bien me nourrir, à prendre du temps pour respirer, réduire mon stress, faire des mouvements pour apporter de l’espace dans mon bassin a payé. Mon cheminement au sein de mes croyances en lien avec la féminité et la maternité aussi. Mes rendez-vous avec moi-même pour aller à la rencontre de mon enfant intérieur et guérir mes blessures ainsi que les visualisations que je pratique régulièrement avec mon utérus me reconnectent à mon intuition et mon moi profond et me permettent de renouer avec qui je suis vraiment.

La maladie est une opportunité d’évolution : elle m’a permis de m’épanouir

La maladie est une opportunité d’évolution et une meilleure compréhension de soi. L’endométriose n’est pas un obstacle à vaincre mais un message : les symptômes sont un langage qui porte en mémoire tout notre vécu et les solutions à notre problème sur le chemin de l’accomplissement personnel. Je vous parlerai de comment l’endométriose m’a permis de m’épanouir dans un prochain article ! Restez connectées.

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